Dal VIDES Belgio

06/10/11

“Ci vorranno tre settimane di campo, perchè 2 sono troppo brevi”
Queste sono le urla del cuore di un giovane animatore che presenta il campo di volontariato che si è svolto a Ganshoren dal 9 al 23 luglio scorso, per la quarta volta, rendendo HEU-REUX un posto pieno di bambini … e dei loro animatori!
Quest’anno hanno partecipato più di 80 bambini, dai 5 ai 15 anni, che sono stati divisi in sei squadre (ciascuna con una sciarpa di un colore diverso): chiatte, cavalli, rimorchi, camion, auto e caravan. Il tema del campo infatti riguardava i viaggiatori.

Tutte le mattine, dopo la prima colazione e la preghiera, gli animatori intrattenevano i bambini. Il tema del campo è stato rappresentato attraverso delle canzoni, delle scenette, e con gli slogan del giorno (esempi: “Fare la prima mossa”, “osa andare fino in fondo”, “scoprire una cultura diversa …”). E di seguito: venivano svolte diverse attività che cambiavano sulla base dell’età dei bambini, venivano fatti workshop e pic-nic! (Grazie a Suor Rita, che ha accompagnato queste attività con delle buone zuppe) … Ogni pomeriggio invece era previsto: un grande gioco (giochi a squadra, giochi olimpici… nel collegio, nel quartiere attorno alla basilica, nel bosco, a Bruxelles …), seguito da merenda e gioco libero prima di tornare a casa.

Era prevista anche una passeggiata in chiatta lungo il canale, un giro in bicicletta per i bambini dai 13 ai 15 anni, e nel “Giorno belga” il 21 luglio: al Parco Reale i militari avevano progettato numerose attrazioni che hanno deliziato grandi e piccini …. Una sera a settimana, ai ragazzi, tutti contenti, spettava una serata speciale, in collegio, con gli animatori!

Nelle due settimane, ogni laboratorio (artigianato, danza, teatro ….) ha preparato un numero per lo spettacolo finale. Infatti, l’ultima sera, è stato realizzato uno spettacolo seguito da un barbecue, a cui hanno preso parte anche le famiglie. Quest’anno un animatore si è offerto di filmare tutto, realizzando un video di 5 minuti molto bello, pieno di movimento e di gioia.

Durante tutto lo svolgimento del campo, gli animatori, dopo le 17h, si incontravano per valutare e pianificare la giornata e anche delineare una forma di volontariato educativo salesiano: serate passate a discutere sul Vides Internazionale, sulla pedagogia di Don Bosco, sui nomadi, sulla formazione di primo soccorso, sui giochi per i piú piccoli, sulle canzoni, e poi c’era il tempo per la preghiera, ecc … i pre-animatori, giovani dai 14 ai 16 anni che desideravano mettersi al servizio dei piú piccoli e che si sono assunti la responsabilità della formazione, sono stati motivati tanto quanto gli animatori, abbastanza per i bambini: grazie a tutti!

Complimenti per la grande organizzazione, attenta ad ogni dettaglio: ha certamente contribuito enormemente al successo di queste iper-intense due settimane! Complimenti per la buona atmosfera: come un partecipante ha scritto: “Giorno dopo giorno, ha arricchito la sua vita di incontri ed di esperienze, ha costruito una famiglia meravigliosa, in modo fraterno, che è già entusiasta di incontrarsi nuovamente l’anno prossimo!”

dal_vides_belgio3

[mks_separator style=”dashed” height=”4″]

14/06/06

DENIS AU

GABON: vrai ou faux Blanc?!
– 26/4: J’ai eu la chance d’aller à Lambaréné, là où a vécu Albert Schweitzer, rejoindre Lucia, la volontaire Vidès autrichienne qui est à Port-Gentil.
L’accueil était très chaleureux, c’est incroyable, la vitesse à laquelle on fraternise.
Evidemment, ça ne se fait pas tout seul, il faut y mettre du sien, on a eu une foule d’inconvénients qui auraient pu nous mettre de mauvaise humeur à chaque instant. Mais ici, les imprévus font partie du quotidien, et pour des européens, c’est parfois déroutant. Par exemple, on a dû renoncer plusieurs fois à emprunter l’itinéraire convenu, renoncer à visiter certaines choses, faire nos bagages et partir dans des délais de moins de dix minutes!
Aussi je crois que lorsqu’on fait une expérience comme celle-ci, ce serait inconvenant de ne prendre que les avantages, il y a aussi des tas de choses négatives, le tout est de savoir positiver à chaque instant.

«Un voyage épique!»
Par exemple, pour voyager, on utilise le moyen le plus facile, et le moins coûteux : le taxi-brousse. Lorsqu’on est monté à l’arrière du 4×4 avec tous les autres, le chauffeur nous a regardés en me disant : « Oh, mais tu n’es pas un vrai Blanc, les Blancs eux, montent à coté du chauffeur, dans la cabine, et pas à l’arrière dans la poussière et la pluie ! »
Et c’est marrant, même si c’est vrai que le voyage était incroyablement inconfortable, assis 4 heures sur des tiges de métal, à esquiver les branches qui pendent des arbres, et à mordre la poussière, néanmoins, je crois que ça a permis d’engager plus rapidement la conversation, les gens ne nous dévisageaient plus comme des bêtes curieuses, certains même, nous ont offert de la nourriture lorsqu’ils avaient quelque chose à manger.
Evidemment, parfois la tentation est grande, une place assise, et à l’abri, surtout lorsqu’on est 25 (j’ai compté!!) sur un seul 4×4, mais finalement, c’est en faisant preuve d’humilité qu’on sympathise. Enfin, il y a beaucoup de choses incroyables que je pourrais raconter encore, la cérémonie de Bwitti à laquelle on a assistée ( la sorcellerie locale), la viande de brousse qu’on a mangée ( du crocodile, du python), les tribus pygmées qui vivent presque en autarcie ( à peu près sédentarisés, ils vivent uniquement de cueillettes, de chasse, d’amour et d’eau fraîche!)…

Mesurer la chance qu’on!
Enfin, la finalité à long terme de mon expérience, c’était de partir, et de revenir décidé et motivé pour mes études supérieures :eh bien je pense que c’est en bonne voie !
Je pense qu’à mon retour, je vais commencer des études de droit. En fait, le rêve de tous les jeunes ici, c’est de faire leurs études en Europe, n’importe où, mais dans une école européenne. La plupart seraient prêts à absolument tout, ne serait-ce que pour avoir la chance de suivre des cours ! Et à moi, ça m’est donné… comme ça!… Enfin vous comprenez sûrement ce que je ressens: maintenant, j’ai hâte de commencer mes études; je me sens vraiment déterminé ! Je vous embrasse, affectueusement, Denis»
– 15/5 : On a eu la ligne coupée toute cette semaine, mais ça y est, je vous envoie une photo : c’est un groupe de jeunes qui s’appellent “les pèlerins d’amour” ! C’est un groupe de jeunes chrétiens qui se réunissent tous les samedi pour discuter de thèmes que nous choisissons, pour organiser des évènements,… aider à préparer certaines activités de la paroisse… Ces derniers jours par exemple,… nous avons organisé une conférence pour les jeunes sur la famille…
On a décidé de ce dont on voulait débattre, des points et des sujets qui nous intéressaient… et nous avons contacté des conférenciers…
Bon,… ça a vraiment été un concours de circonstances, mais, la veille de la conférence à 20h, … après être sûrs que beaucoup de jeunes viendraient écouter la conférence,… on a appris que notre conférencier ne serait pas là!
Alors,… au pied levé,… on a préparé comme on a pu, et avec deux autres membres des « pèlerins », on a animé la conférence,… mais c’était justement plus interactif,… car c’était moins préparé, et moins soutenu,… mais ça a quand même été une réussite!
A bientôt,… si les télécom gabonais le veulent! Denis.

En Afrique, il faut savoir s’adapter!
– 20/5 : Pour l’arrivée de Sr Marie-Dominique Mwema, la visitatrice du conseil général des salésiennes que vous connaissez bien, les supérieures de chaque communauté sont venues à Libreville pour tenir des réunions,… donc ces derniers jours, il y avait 21 sœurs à la communauté,… du Congo Brazza, de Guinée, du Cameroun, enfin de toutes les provinces d’Afrique centrale ! Voilà,… et puis, il y a aussi eu une après-midi d’accueil pour Sr Marie- Dominique, où tous les jeunes se présentaient,… donnaient les activités de leur groupe et mouvement… super !
Si vous pouvez seulement transmettre à Sr Marcelle Bertrand le bonjour de Sr Maria Carmen, la secrétaire de Sr Marie Dominique, qui a bien connu Sr Marcelle au Congo!

Et dimanche dernier,… il y a eu une grande kermesse dans la paroisse voisine avec tous les enfants du patro, et nous avons animé des stands,… aidé pour la préparation, etc. Ca a aussi été une vraie réussite!
Enfin, il y a vraiment des membres des « pèlerins d’amour » avec qui je me suis lié d’amitié,… et avec qui on discute de tout et de rien…, c’est vraiment très agréable… et ils sont très ouverts,… et en fait, je sens parfois une attention particulière,… comme si le fait que je sois avec eux dans leur groupe, et que je participe avec eux à leurs activités leur fait plaisir, ou les touche…
En ce qui concerne le Cameroun… donc, je ne sais pas si vous vous souvenez, mais j’avais dis qu’en Afrique,… il fallait savoir s’adapter,… et bien j’ai de plus en plus l’occasion de le constater!
En fait, je ne sais pas encore quand je rentrerai en Belgique… J’ai des problèmes de visa,… et une des solutions pour régler ces problèmes serait de me faire quitter le Gabon, pour aller au Cameroun,… de me faire un nouveau visa gabonais sur place, et de revenir terminer mon séjour ici…
Mais comme je le disais, rien n’est encore sûr,… donc si je pars au Cameroun,… c’est tant mieux, et ça me permettra de découvrir un nouveau pays, et puis aussi… de prolonger mon séjour ici,… et puis si ce n’est pas le cas,… je rentrerais plus tôt,… et ce n’est pas dramatique non plus car c’est vrai que malgré tout ce que je vis ici,… le retour me semble être encore le début d’une autre aventure… donc voilà! Je Vous embrasse, Denis

BENEDICTE AU KENYA:
d’Embu à Nairobi, en passant par Garissa !…
Peu de nouvelles de Bénédicte, mais bonnes ! Suivons-la dans ses dernières péripéties !…
– 7/4 : (…) Ici la saison des pluies a démarré..… Il fait froid et boueux. Mais les fermiers sont heureux.
Les filles finissent les examens aujourd’hui….. Je me suis rendue à Nairobi la semaine dernière où je suis restée dans un orphelinat (Hurlingham). J’y ai rencontré Sr Lidjia, Sr Rosaria et Assumpta… Pour moi, cela a été une joie immense de rester avec les enfants (des petites filles)… surtout qu’elles sont très affectueuses.Mais depuis je suis retournée à Embu. Les filles étudient énormément: de 6 à 22 heures ! (…)
Après Pâques, je pars à Mombasa avec Wincate, qui est une volontaire kenyane.
Et ensuite, je me rendrai à Dagoretti, dans une communauté de Nairobi qui se charge d’un oratorio pour les enfants pauvres des slams. Je suis très heureuse de cette proposition.… J’espère me sentir utile là-bas.
Ici les différences culturelles sont importantes, il faut donc prendre le temps…. Ce WE, nous avons planifié quelques activités pour les filles..… avant leur départ (mercredi)…mais comme tout est objet de négociation… peut-être vont-elles devoir rester sur les bancs de l’école pour quelques heures de plus, rien n’est moins sûr… A très bientôt.
– 2/5 : Bonjour à tous,
Je vous écris de Nairobi. Je suis revenue de mes vacances, j’ai passé de très agréables fêtes de Pâques en visitant un peu du pays. Je me suis changé l’esprit.
J’ai passé la deuxième semaine de Pâques à Garissa, c’est une région très désertique et peuplée de réfugiés somaliens.
Ensuite, je me suis rendue à Mombassa avec ma copine Wincate. Et me voilà de retour, mais dans une autre communauté (Dagoretti) où les sœurs organisent un oratori pour les enfants.
Le coin est très pauvre. Ce pays est plein de contrastes.
J’aimerais expérimenter un peu la vie de cette communauté car le travail des sœurs est très différent: elles visitent les familles, donnent des cours aux enfants qui n’ont pas la possibilité d’aller à l’école (…)
Je vous embrasse bien fort et vous tiens au courant.
Sans faute, j’envoie une carte aux petits clowns.
– 12/ 5 : Mon expérience à Dagoretti a été fantastique, j’ai pu prendre conscience de la précarité dans laquelle beaucoup de gens sont tenus de vivre, j’ai visité quelques familles.
Je suis retournée à Embu. L’après-midi, je retourne à St Luke, les enfants ont fini de répéter les danses pour la compétition musicale de juin !
A bientôt, Bénédicte

Cinq ans après!…
Bonjour, c’est Christel Van Overstraeten. Je suis partie comme volontaire Vidès au Chiapas (Mexique) pendant 6 mois juste après ma rhéto, il y a 5 ans. J’ai la chance d’avoir gardé des contact avec Sor Maria Luisa, une des soeurs avec qui j’ai habité là-bas (vive internet!). Quelle ne fut pas ma surprise il y a 3 mois de recevoir un mail de sa part me disant qu’elle était à Rome (ça je le savais) et que Sor Margarita, une autre soeur avec qui j’ai habité y venait également pour quelques mois.
J’ai donc sauté sur l’occasion et j’ai trouvé rapidement une date avec Bettina, la volontaire allemande avec qui j’étais au Mexique pour aller les rejoindre quelques jours pendant les vacances de Pâques.
Que d’émotions de se revoir après 5 ans! Et pourtant c’était presque comme si on s’était quittées hier. Quel plaisir de déambuler dans Rome en visitant, mangeant des glaces, en se racontant des souvenirs et des nouvelles des filles dont nous nous sommes occupées. Et quel accueil des soeurs salésiennes! En bref, 4 jours de bonheur ! Il ne me reste plus qu’à retourner au Chiapas pour aller dire bonjour aux filles et aux deux autres soeurs!
Christel (12 mai)